Au stade de la définition de l’étude, une rapide revue de la littérature a été réalisée. Les villes sélectionnées sont impliquées dans des programmes de promotion de la santé identifiés lors de cet exercice.
Les données ont été collectées par Sport et Citoyenneté et Evaleo auprès des élus au sport, des directeurs des sports ou des responsables des programmes des villes concernées.
Les éléments ont ensuite été traduits vers le français et consolidés par une recherche documentaire avant d’être analysés et comparés. L’analyse se concentre sur les aspects suivants :
Le système de gouvernance et d’organisation des dispositifs : leadership, partenariats, soutien politique
Le financement des programmes
L’évaluation et les études d’impact des dispositifs
En lien avec le développement des transports et la transformation des modes de vie, le niveau de sédentarité s’est considérablement accru dans de nombreux pays, en particulier les pays développés, avec des conséquences majeures pour la santé générale des populations, tant au niveau de la prévalence de maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers) que de leurs facteurs de risque (hypertension, glycémie, surcharge pondérale). L’inactivité physique serait directement responsable de près d’un million de décès par an au sein de l’Union Européenne.
En 2015, on dénombre 163 700 personnes prises en charge pour cancer du côlon sous surveillance, dont 50% de femmes. Les âges moyen et médian sont respectivement de 73 ans et 74 ans. La part des personnes âgées de plus de 75 ans est de 49%, dont 53% sont des femmes.
Ce document reprend les supports utilisés lors de la réunion de restitution des résultats organisée à Angers le 10 janvier 2017 par l’Agence Régionale de Santé et la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale des Pays de la Loire et de la Loire-Atlantique, commanditaires de l’étude.
Depuis 2006, cinq éditions successives du rapport sur « L‟état de santé de la population en France » ont permis de présenter un ensemble d‟informations sur la santé des Français par l‟intermédiaire du suivi des objectifs de la première loi de santé publique élaborée en 2004.
La volonté de mieux refléter certaines problématiques de santé, conjuguée à l‟évolution et l‟amélioration constante des systèmes d‟information en santé, surtout en ce qui concerne les bases de données médico-administratives, ont conduit à améliorer le contenu du rapport et redéfinir les données présentées. Le nouveau rapport annuel, dont ce document constitue la première version, est l‟aboutissement de ce travail de refonte , piloté par la Direction de la recherche, des études, de l‟évaluation et des Statistiques (DREES) et la Direction Générale de la Santé (DGS), en collaboration avec l‟ensemble des producteurs de données et des experts des domaines concernés.