Après avoir accueilli en 2019 la Coupe du monde féminine de football, la France sera l’hôte en 2023 de la Coupe du monde de rugby et surtout, en 2024, des jeux Olympiques et Paralympiques d’été. Ce rendez-vous hors normes est une opportunité unique dont les enjeux dépassent de loin le strict domaine sportif : au delà de la grande fête populaire, du spectacle exceptionnel, des succès de nos athlètes, ces jeux peuvent faire avancer de grandes causes nationales et influer en profondeur sur des sujets sociétaux : la santé, l’égalité des sexes, l’accompagnement du vieillissement de la population, l’éducation, la cohésion sociale, l’intégration et la citoyenneté, l’aménagement du territoire.
Au stade de la définition de l’étude, une rapide revue de la littérature a été réalisée. Les villes sélectionnées sont impliquées dans des programmes de promotion de la santé identifiés lors de cet exercice.
Les données ont été collectées par Sport et Citoyenneté et Evaleo auprès des élus au sport, des directeurs des sports ou des responsables des programmes des villes concernées.
Les éléments ont ensuite été traduits vers le français et consolidés par une recherche documentaire avant d’être analysés et comparés. L’analyse se concentre sur les aspects suivants :
Le système de gouvernance et d’organisation des dispositifs : leadership, partenariats, soutien politique
Le financement des programmes
L’évaluation et les études d’impact des dispositifs
En lien avec le développement des transports et la transformation des modes de vie, le niveau de sédentarité s’est considérablement accru dans de nombreux pays, en particulier les pays développés, avec des conséquences majeures pour la santé générale des populations, tant au niveau de la prévalence de maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers) que de leurs facteurs de risque (hypertension, glycémie, surcharge pondérale). L’inactivité physique serait directement responsable de près d’un million de décès par an au sein de l’Union Européenne.
En 2015, on dénombre 163 700 personnes prises en charge pour cancer du côlon sous surveillance, dont 50% de femmes. Les âges moyen et médian sont respectivement de 73 ans et 74 ans. La part des personnes âgées de plus de 75 ans est de 49%, dont 53% sont des femmes.
Ce document reprend les supports utilisés lors de la réunion de restitution des résultats organisée à Angers le 10 janvier 2017 par l’Agence Régionale de Santé et la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale des Pays de la Loire et de la Loire-Atlantique, commanditaires de l’étude.