Malgré une large démocratisation depuis plus d’un siècle, le sport reste soumis à de nombreux discriminants comme le revenu, le diplôme, l’âge, le genre et le territoire.
Une politique de promotion du sport et de l’activité physique doit s’appuyer sur un diagnostic des pratiques de masse des adultes et des jeunes en France et en Europe (hors obligation scolaire).
L’atlas de la santé en Nord-Pas-de-Calais est un outil précieux pour soutenir les actions sur les territoires.
Ainsi, le précédent Atlas de 2011 a contribué à l’état des lieux préalable à l’élaboration du Projet Régional de Santé (PRS) du Nord-Pas-de-Calais et a accompagné sa mise en œuvre en mettant à disposition des données sur différents champs de la santé dans notre région.
Abordant la quatrième année de déclinaison du PRS, il est apparu nécessaire de mettre à jour ce document, à la demande des utilisateurs que sont les décideurs, les équipes et les partenaires de l’ARS, ainsi que les usagers du système de santé régional.
L’Atlas 2015 propose donc une photographie actualisée de la santé en Nord-Pas-de-Calais à partir des indicateurs disponibles les plus récents. La structure du document demeure cependant identique :
– Le premier chapitre présente les territoires de santé définis par l’ARS et ceux d’autres partenaires, ainsi que le profil démographique de la région.
– Le second chapitre aborde les caractéristiques socio-économiques et l’état de santé de la population.
– Le troisième chapitre concerne essentiellement l’offre de soins et l’offre médico-sociale au service de la population.
Je remercie tous les contributeurs à cet excellent travail, et notamment l’ORS qui a su répondre parfaitement à la demande de l’Agence Régionale de Santé Nord-Pas-de-Calais.
A travers ces données, il semble logique de penser qu’il est temps de renforcer la stratégie de santé publique basée entre autre sur le développement des programmes d’activité physique pour les séniors.
Ces recommandations ont été élaborées par la Société française de documentation et de recherche en médecine générale (SFDRMG), dans le cadre d’un partenariat avec la Haute Autorité de santé (HAS).
La chute accidentelle se définit comme le fait de tomber au sol de manière inopinée non contrôlée par la volonté. Les chutes accidentelles de la personne âgée dues à une perte de connaissance, la survenue d’un accident vasculaire cérébral, des accidents extrinsèques majeurs, sont exclues de cette définition et n’ont pas été prises en compte dans ces recommandations. De même, les situations pathologiques n’y sont abordées que pour le risque de chute qu’elles peuvent engendrer.