Partant d’un état des lieux approfondi, l’étude du Conseil d’Etat s’attache à définir les priorités d’une telle politique sportive qui constitue un exemple remarquable de responsabilités partagées entre l’Etat, les collectivités territoriales et le mouvement associatif.
Pour la première fois, les réseaux Sport-Santé s’unissent pour créer une force commune en faveur de la prescription d’activités physiques à des fins de santé. L’intérêt de la pratique l’activité physique et /ou un sport dans un objectif de santé n’est plus à prouver. Jusqu’à présent, les opérateurs organisant cette prise en charge étaient dispersés sur le territoire français, et avaient peu d’interactions entre eux. C’est pourquoi ils ont décidé de s’unir avec la création du Collectif National des Réseaux et des Acteurs Territoriaux du Sport-Santé.
Pour être en bonne santé, l’OMS préconise la pratique de plus de 10 000 pas par jour. Or en 2012, la première enquête d’ Assureurs Prévention révélait que 67 % des Français n’atteignaient pas cet objectif des 10 000 pas par jour. Ce résultat a renforcé la détermination de l’association Assureurs Prévention de poursuivre la promotion de l’activité physique ou sportive auprès du grand public et de rééditer en 2013 avec l’IRMES (Institut de Recherche bio-Médicale et d’Epidémiologie du Sport) la deuxième édition de son enquête sur le niveau d’activité physique ou sportive et de sédentarité de la population française adulte.
Différentes recherches montrent depuis quelques années les bienfaits de l’activité physique pour la santé, dans le cas de la prévention de l’obésité ou chez des patients atteints de maladies chroniques, cardiovasculaires ou respiratoires notamment. Qu’en est-il du sport de haut-niveau ? Il semble qu’il soit également associé à une bonne santé. Le sport de haut niveau et l’activité physique sont-ils deux déterminants influents vis-à-vis de la santé ?