Pour quelles raisons la HAS publie-t-elle ce guide aujourd’hui ? La Haute Autorité de Santé souhaite, avec la publication de son guide intitulé « promotion, consultation et prescription d’activité physique et sportive pour la santé », lever un certain nombre de ces freins et favoriser le développement de cette thérapeutique non médicamenteuse qu’est l’activité physique.
Le guide propose ainsi : un socle de connaissances générales sur l’activité physique et la sédentarité et leurs impacts sur la santé ; le déroulé d’une consultation dédiée à l’activité physique ; et des outils pratiques (un questionnaire d’aptitude à l’activité physique, une grille d’évaluation du risque d’évènements cardiovasculaire graves liés à l’exercice, des outils d’évaluation de la condition physique et de l’état de motivation en cabinet, etc.).
Le DTA est une démarche d’analyse de l’offre et de la demande sportives, sur un territoire précis.
Associant les acteurs concernés, il a vocation à éclairer la politique sportive sur un territoire. C’est un outil d’aide à la décision qui nourrit les projets des acteurs sur un territoire.
Les 4 étapes de la démarche de DTA :
• L’identification avec la collectivité locale de l’objet du diagnostic : offre sportive globale ou réponse à une demande concernant une thématique particulière ;
• Le recueil des données relatives à la situation générale du territoire, à l’offre sportive et à la demande de pratique sportive ;
• L’analyse de l’adaptation de l’offre existante à la demande avec une évaluation de l’activité sportive du territoire ;
• La formulation de préconisations avec des objectifs à atteindre.
L’expertise collective de l’Inserm présentée aujourd’hui, et réalisée à la demande du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la vie Associative, a fait le point sur le concept d’activité physique, sa dimension sociale, son importance en termes de santé publique.
Les déterminants environnementaux, sociaux et psychologiques de la pratique de l’activité physique et ses effets physiologiques et thérapeutiques ont également été explorés. Un groupe de 16 experts, réuni par l’Inserm, s’est attaché à analyser et synthétiser la littérature scientifique et médicale internationale sur ces différents aspects.
Selon un nouveau rapport publié par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, les cas de surpoids sont si fréquents que celui-ci risque de devenir une nouvelle norme dans la Région européenne de l’OMS. Par exemple, jusqu’à 27 % des enfants de 13 ans et 33 % des enfants de 11 ans sont en surcharge pondérale.