Les diagnostics différentiels graves d’une entorse de cheville sont nombreux. Il n’y a pas de moyen simple et reproductible de les éliminer formellement. Le professionnel de santé prenant en charge une personne après traumatisme de cheville doit mobiliser l’ensemble des éléments de l’anamnèse, de l’examen clinique et des examens complémentaires au regard de son expérience clinique pour faire le bon diagnostic.
L’entorse du ligament collatéral latéral est la lésion la plus fréquemment retrouvée. Cette forte prévalence ne doit pas occulter les autres lésions moins fréquentes qui constituent les diagnostics différentiels d’un traumatisme de cheville.
Le traitement de l’entorse du ligament collatéral latéral de cheville requiert une évaluation initiale et des évaluations de suivi. Celles-ci reposent sur des outils cliniques et fonctionnels reconnus. Cette fiche présente sommairement les modalités des principaux critères et tests cliniques et fonctionnels recommandés, comme mémo destiné à aider le praticien au quotidien…
L’objectif de ce travail est d’actualiser les recommandations de l’ANAES concernant la « Rééducation de l’entorse externe de la cheville » (2000) et leur mise à jour (2006) au regard de l’évolution des connaissances, notamment au sujet des diagnostics différentiels, des critères de réorientation et de la reprise d’activité :
intégrer de nouveaux tests cliniques permettant d’améliorer les indications thérapeutiques et de préciser la nature et la gravité de l’entorse ;
optimiser la rééducation de la cheville et de l’ensemble des membres inférieurs, en particulier la fonction stabilisatrice de la hanche, en y associant des exercices de prévention des récidives ;
déterminer des critères de reprise de l’activité quotidienne, professionnelle, physique et sportive.
Mis en place par le ministère de la Santé et l’Assurance Maladie pour renforcer la prévention pour les adultes, ce dispositif est un rendez-vous avec un professionnel de santé pour échanger sur des sujets de prévention variés afin d’obtenir des conseils personnalisés et se maintenir en bonne santé.
Grâce à ce document vous connaîtrez mieux le dispositif « Mon Bilan Prévention ».
Vous pouvez le recommander aux publics que vous accompagnez lorsque c’est pertinent.
Sources de difficultés dans le parcours de prévention et de soins voire de non-recours aux services et aux droits, les vulnérabilités (précarité, isolement, handicap, santé mentale, barrière de la langue…) nécessitent un soutien adapté.
Cette recommandation vise les patients atteints ou suspects d’être atteints de la borréliose de Lyme ou d’une autre maladie vectorielle à tiques.
Professionnels concernés
Cette recommandation de bonne pratique est destinée aux professionnels suivants :
l’ensemble des professionnels de santé intervenant dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi de patients atteints ou suspects d’être atteints de la borréliose de Lyme ou d’une autre maladie vectorielle à tiques. Il s’agit principalement des médecins généralistes, des infectiologues, des pédiatres, des neurologues, des dermatologues, des rhumatologues, des cardiologues, des internistes, des ophtalmologistes, des psychologues, des psychiatres, des pédiatres, des microbiologistes, des immunologistes et des personnels infirmiers impliqués dans la prise en charge de ces personnes, mais aussi les professionnels de santé travaillant dans les CR MVT et CC MVT ;
les usagers du système de santé ;
les pouvoirs publics : ministère de la Santé, ARS…
Fiche pratique proposée par la HAS, 103 pages (février 2025)