La gouvernance renouvelée de la politique de santé a permis de donner une cohérence globale à ce nouveau PNNS, qui s’inscrit dans une politique plus large du gouvernement sur l’alimentation et la nutrition. Un effort tout particulier a été réalisé pour assurer la cohérence d’action entre le PNNS et le programme national pour l’alimentation piloté par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la stratégie nationale sports santé portée conjointement par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère des Sports et la feuille de route de prise en charge de l’obésité. Les enjeux de santé ont été rappelés. Les relever nécessite l’engagement de tous. Vous pouvez compter sur le mien, qui sera total, parce que la France ne doit pas manquer ce grand rendez-vous avec la prévention.
Dans le sport, l’inclusion sociale peut notamment se traduire, pour tout un chacun, par la possibilité d’accéder et de pratiquer l’activité physique et sportive de son choix et de l’appréhender au niveau de son choix (du sport amateur au sport de haut niveau).
Aussi, pour le ministère chargé des Sports, l’enjeu principal a tout naturellement été de créer, d’une part, les conditions qui permettront aux pratiquants en situation de handicap de compter de façon proportionnée parmi les trois millions de sportifs pratiquants supplémentaires d’ici 2024 et de permettre, d’autre part, aux sportifs de haut niveau des disciplines paralympiques de contribuer à l’objectif d’une équipe de France olympique et paralympique plus performante.
La stratégie nationale sport et handicaps a pour objectif de répondre à ces ambitions.
Les Lignes directrices de l’OMS sur l’activité physique et la sédentarité offrent des recommandations de santé publique reposant sur des bases factuelles concernant la quantité d’activité physique (fréquence, intensité et durée) dont ont besoin les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées pour que cette activité ait des effets bénéfiques significatifs sur leur santé et permette d’atténuer les risques liés à la santé. Pour la première fois, des recommandations sont formulées concernant les associations entre la sédentarité et les résultats sanitaires, ainsi que pour des sous-populations, comme les femmes enceintes et en post-partum ou encore les personnes souffrant d’une affection chronique ou d’un handicap.
Le Plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes 2020-2024 et le Guide d’accompagnement à destination des fédérations sportives, illustrent l’engagement du ministère des Sports et des institutions partenaires pour renforcer une culture commune de prévention et de vigilance, à tous les niveaux de l’organisation sportive.
La présente brochure rassemble les principales conclusions de ce volet du projet et suggère – à partir d’une revue des données disponibles, de plusieurs études de cas et des politiques nationales – un certain nombre d’actions nationales et locales relatives à la mise au point d’initiatives et de politiques visant à favoriser l’activité physique chez les groupes socialement défavorisés. La nécessité d’un renforcement des bases factuelles étant admise, cette brochure recense également les lacunes dans ce domaine, que la recherche devra combler à l’avenir.