Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024 (4 axes)
Améliorer l’état de santé de la population en favorisant l’activité physique et sportive de chacun, au quotidien, avec ou sans pathologie, à tous les moments de la vie.
Améliorer l’état de santé de la population en favorisant l’activité physique et sportive de chacun, au quotidien, avec ou sans pathologie, à tous les moments de la vie.
C’est dans cette dynamique, avec la conviction que la pratique des Activités Physiques et Sportives (APS) pour la santé relève de l’intérêt général et la volonté de développer une culture du Sport Santé en réponse aux besoins de tous, que la Ministre des sports et la Ministre des solidarités et de la santé ont fait de cet objectif un axe prioritaire de leurs actions. L’ambition est de promouvoir l’activité physique et sportive comme un élément déterminant en matière de santé et de bien-être, pour toutes et tous, tout au long de la vie et ce faisant de répondre à deux problématiques : celle de la sédentarité et du manque d’activité physique, première cause de mortalité évitable3, et celle des inégalités dans l’accès aux activités physiques et sportives en favorisant l’accès de tous sur l’ensemble du territoire.
Inspirée de Santé 2020, le cadre politique européen de l’OMS pour la santé et le bien-être, notre vision est celle d’une action concertée de la part des gouvernements de la Région européenne, sur le plan intersectoriel, à différents niveaux et entre les pays, ainsi qu’avec les parties prenantes, afin de permettre à tous les citoyens de vivre mieux et plus longtemps en adoptant un mode de vie incorporant la pratique régulière d’une activité physique.
La stratégie sur l’activité physique vise à inspirer les pouvoirs publics et les parties prenantes afin qu’ils œuvrent à l’accroissement du niveau d’activité physique chez tous les citoyens de la Région européenne de la manière suivante :
Comité régional de l’Europe, Soixante-cinquième session, 31 pages.
L’Anses a décidé de considérer l’Expertise collective Inserm (2008) comme socle initial de connaissances, de le compléter par les publications scientifiques les plus récentes, et d’étendre le champ d’expertise à d’autres problématiques actuelles en lien avec l’AP. Cette démarche a permis notamment de développer le rôle du sommeil et sa relation à l’AP, et d’étudier et de proposer des recommandations à destination des personnes présentant une limitation fonctionnelle d’activité (LFA). D’autres points ont été pris en compte, visant à caractériser les risques liés à la pratique en atmosphère polluée, mais aussi à distinguer nettement les questions relatives à l’AP de celles relatives à la sédentarité. Ceci a finalement conduit à affiner les recommandations existantes concernant l’activité physique et à établir des recommandations concernant le comportement sédentaire.