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Observatoire économique de l’esport

Observatoire économique de l’esport

« L’essentiel est de toujours savoir pour prevoir af de pouvoir ». Ces mots d’Auguste Comte, je les ai prononcés lors de l’installation de l’observatoire national du sport, créé le 13 février dernier. Sa mission : fournir une information régulière sur l’état et l’évolution des activités physiques et sportives à la fois aux décideurs publics, au mouvement sportif, aux acteurs économiques du sport ainsi que, plus généralement, au grand public. Ce premier observatoire économique du esport poursuit la même mission pour que nous ayons collectivement les moyens d’apporter, dans le temps long, les données et les outils d’analyse indispensables  our
piloter nos politiques publiques.

Avec cet observatoire, nous avons désormais toutes les cartes en main pour « savoir », « prévoir », et donc, collectivement, « pouvoir ». Avec un cap, à la mesure du rôle pionnier que notre pays a toujours joué en matière sportive : faire de la France une grande nation esportive.»

Cette étude est une initiative particulièrement bienvenue, la première de ce genre à rendre compte avec précision de la place prise par le secteur de l’esport en France. On y retrouve la confirmation d’une formidable accélération économique depuis trois ans, mais aussi une photographie juste et pondérée de ce que représentent l’esport en France et ses difficultés. C’est là un complément essentiel à l’analyse des pratiques réalisée par ailleurs chaque année dans le cadre du Baromètre France Esports. Il ne peut y avoir de politique publique de soutien et de développement de l’esport sans une analyse préalable précise du marché, du nombre et de la taille des structures, et un travail d’analyse des besoins du secteur. Cette étude offre donc un outil précieux. C’est la raison pour laquelle, le SELL a souhaité s’y associer aux côtés de Paris&Co (Level 256) et du ministère des Sports.

Développement de la pratique sportive étudiante

Développement de la pratique sportive étudiante

Il existe un important déficit de données permettant d’analyser la pratique sportive étudiante. En effet, les données nationales s’intéressent peu aux étudiants en tant que tels, et davantage à la classe d’âge des « jeunes » de 15/24 ans ou de 15/29 ans dont ils font partie, avec d’autres jeunes suivant ou non des études.
Il faut donc se tourner vers les établissements pour disposer de données plus précises concernant les étudiants. Toutefois, les modalités de recueil des données varient d’un établissement à l’autre et ne permettent pas à ce stade un récolement national.

En outre, certaines des enquêtes menées ne sont pas reconduites dans le temps. De fait, le niveau national ne dispose pas d’une vision globale sur la pratique sportive étudiante car il n’existe pas à ce jour de données précises et régulières qui permettraient un réel pilotage des politiques publiques.

Les chiffres indiquent néanmoins que les étudiants sont plutôt bien positionnés en termes de pratique physique et sportive. Ainsi, globalement, la tranche d’âge à laquelle appartient la population étudiante, soit les 15/24 ans, déclare dans sa très grande majorité pratiquer une activité sportive. En outre, les étudiants déclarent exercer une activité sportive de manière sensiblement plus élevée que les autres catégories de population ; ainsi en 2018, 89 % des étudiants ont pratiqué une activité sportive au cours des douze derniers mois, soit un taux légèrement supérieur à la moyenne des 15/24 ans.

Ces bons résultats doivent toutefois être relativisés à l’observation des données détaillées, car seuls 60 % environ des étudiants déclarent pratiquer régulièrement une activité sportive. Ainsi, autour de 40 % des étudiants seraient concernés par un niveau d’activité physique éloigné des préconisations internationales, comme celles de l’organisation mondiale de la santé.

Revue de littérature sur l’efficacité des interventions pour limiter la sédentarité en milieu professionnel

Revue de littérature sur l’efficacité des interventions pour limiter la sédentarité en milieu professionnel

La sédentarité, distincte du manque d’activité physique, correspond au temps passé assis ou allongé dans la journée, hors temps de sommeil. Être assis pendant des périodes prolongées et ininterrompues comporte des risques importants pour la santé tels que les maladies cardiovasculaires, les cancers du côlon, du poumon et de l’endomètre, le diabète de type 2, l’anxiété et la dépression.

Ces effets délétères du temps passé assis sont accentués par une faible pratique d’activité physique et atténués par la pratique de temps élevés d’activité physique quotidienne d’intensité au moins modérée. Il a par ailleurs été montré l’effet bénéfique sur la santé des interruptions fréquentes du temps passé assis. Les professionnels travaillant dans un bureau sont particulièrement concernés par une sédentarité élevée.

En outre, la sédentarité peut être accrue dans le cadre du télétravail qui s’est largement développé ces dernières années. La mise en place d’interventions visant à réduire et interrompre la sédentarité dans le cadre du travail de bureau est apparue une nécessité de santé publique.

Un nombre croissant d’études sur le sujet de leur efficacité ont de ce fait été menées depuis une dizaine d’années. Les résultats de ces études sont synthétisés dans ce rapport.

Activité physique enfants et adolescents

Activité physique enfants et adolescents

Quand on invite les parents à classer les risques pesant sur la santé de leurs enfants, l’inactivité physique et la sédentarité n’arrivent qu’en 11e place sur 12 dangers potentiels. La bombe à retardement, pour  reprendre l’expression du rapport parlementaire Verhaeghe-Juanico, est pourtant prête à exploser. Ce Report Card (RC) 2022, qui évalue à la fois les niveaux d’activité physique et de sédentarité des enfants et  adolescents français et les actions engagées par les acteurs du domaine, est extrêmement riche d’enseignement… et source d’inquiétude.

Rapport d’acitivité 2023 de la HAS

Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la Haute Autorité de santé (HAS) a pour objectif de développer la qualité dans les champs sanitaire, social et médico-social, au bénéfice des personnes. Elle travaille aux côtés des pouvoirs publics dont elle éclaire la décision, avec les professionnels pour optimiser leurs pratiques et organisations, et au bénéfice des usagers dont elle renforce la capacité à faire des choix.