Cet ouvrage, co-rédigé avec le professeur Chantal Simon et un groupe de travail dont le dynamisme et l’expérience ont permis de le mener à bien, a pour objectif principal d’aider les acteurs de terrain à construire et à mettre en œuvre une stratégie de promotion de l’activité physique auprès d’enfants ou d’adolescents et à permettre une augmentation de leur pratique.
Une étude franco-américaine qui a suivi, de façon prospective, une cohorte de sujets âgés de 35 à 65 ans, rapporte une incidence des morts subites associées à la pratique sportive de l’ordre de 5% de l’ensemble des morts subites observées dans l’ensemble de cette population.
Cette synthèse du rapport fournit une vue d‟ensemble de l‟état de santé de la population en France en mettant l‟accent sur les disparités observées en conjuguant les approches populationnelles ou, plus classiquement, par déterminant et pathologie.
Lʼinactivité physique est devenue la première cause de mortalité évitable dans le monde, responsable de plus de décès que le tabagisme. Selon lʼOrganisation Mondiale de la Santé, lʼinactivité physique est responsable à elle seule de 10 % des décès en Europe. A lʼinverse, lʼactivité physique peut diminuer significativement la mortalité précoce. Ainsi, ajouter à son mode de vie 15 minutes de marche tous les jours diminue la mortalité de 14 %, que lʼon soit jeune ou âgé, un homme ou une femme, en bonne santé cardiovasculaire ou non, hypertendu ou non, obèse ou non, diabétique ou non etc…
Par la Professeur Martine DUCLOS, Conseillère scientifique auprès du ministère en charge des sports.