L’activité physique régulière et modérée a une efficacité prouvée pour un coût relativement modeste dans la prévention primaire et secondaire dans les maladies cardiovasculaires.
En prévention secondaire le réentraînement est une part majeure de la réadaptation et ses risques sont extrêmement minimes. Une bonne connaissance des symptômes, des adaptations à l’effort et des traitements des pathologies cardiovasculaires est nécessaire pour encadrer une activité physique surtout dans les populations les plus à risques.
Cet ouvrage, co-rédigé avec le professeur Chantal Simon et un groupe de travail dont le dynamisme et l’expérience ont permis de le mener à bien, a pour objectif principal d’aider les acteurs de terrain à construire et à mettre en œuvre une stratégie de promotion de l’activité physique auprès d’enfants ou d’adolescents et à permettre une augmentation de leur pratique.
Une étude franco-américaine qui a suivi, de façon prospective, une cohorte de sujets âgés de 35 à 65 ans, rapporte une incidence des morts subites associées à la pratique sportive de l’ordre de 5% de l’ensemble des morts subites observées dans l’ensemble de cette population.
Cette synthèse du rapport fournit une vue d‟ensemble de l‟état de santé de la population en France en mettant l‟accent sur les disparités observées en conjuguant les approches populationnelles ou, plus classiquement, par déterminant et pathologie.