L’insuffisance cardiaque à fonction systolique préservée (ICFSP) symptomatique chronique associant :
des symptômes de l’insuffisance cardiaque (au repos ou à l’effort) présents ou retrouvés dans les antécédents objectivés par une poussée d’insuffisance cardiaque congestive sous forme d’œdème pulmonaire un signe objectif (électrocardiogramme, radiographie, échographie, peptide natriurétique de type B)
de dysfonction cardiaque au repos avec une fonction systolique préservée ou modérément altérée (FE > 40 %)
une réponse pharmacologique au traitement de l’insuffisance cardiaque
L’insuffisance cardiaque est irréversible en l’absence de cause curable.
L’exonération initiale est accordée pour une durée de 5 ans, renouvelable.
Les troubles du rythme supraventriculaires graves:
la fibrillation auriculaire (FA) paroxystique récidivante (se terminant spontanément en moins de 7 jours, généralement en 48 heures), avec des récidives entrecoupées d’épisodes en rythme sinusal ;
la FA persistante récurrente (nécessitant un choc électrique ou un traitement pharmacologique pour être réduite), avec des récurrences (> 7 jours) entrecoupées d’épisodes en rythme sinusal ;
la FA permanente (cardioversion inefficace ou non envisagée).
L’exonération initiale est accordée pour une durée de 2 ans, renouvelable, étant précisé que la poursuite d’un traitement anticoagulant ne constitue pas, en elle-même, une condition suffisante de renouvellement systématique de l’exonération.
Inspirée de Santé 2020, le cadre politique européen de l’OMS pour la santé et le bien-être, notre vision est celle d’une action concertée de la part des gouvernements de la Région européenne, sur le plan intersectoriel, à différents niveaux et entre les pays, ainsi qu’avec les parties prenantes, afin de permettre à tous les citoyens de vivre mieux et plus longtemps en adoptant un mode de vie incorporant la pratique régulière d’une activité physique.
La stratégie sur l’activité physique vise à inspirer les pouvoirs publics et les parties prenantes afin qu’ils œuvrent à l’accroissement du niveau d’activité physique chez tous les citoyens de la Région européenne de la manière suivante :
en promouvant l’activité physique et en réduisant les comportements sédentaires ;
en créant des conditions favorables permettant d’encadrer l’activité physique moyennant des environnements bâtis à la fois stimulants et sûrs, des espaces publics accessibles et des infrastructures ;
en assurant l’égalité des chances en matière d’activité physique, quels que soient le sexe, l’âge, le revenu, le niveau d’instruction, l’origine ethnique ou le handicap ;
en supprimant les obstacles à l’activité physique et en facilitant cette dernière.
Comité régional de l’Europe, Soixante-cinquième session, 31 pages.