La Haute Autorité de Santé a été saisie par la Direction générale de la santé en 05/2013, puis par par la Caisse nationale de l’Assurance maladie en 06/2015 sur, respectivement :
1. le développement de fiches pratiques validées par la HAS, visant à aider le soignant à promouvoir, dans le parcours de santé, une pratique d’AP des seniors adaptée à leur état de santé ;
2. l’élaboration de recommandations sur la prescription médicale de l’AP adaptée chez un patient atteint d’une pathologie chronique, avec la production de référentiels de prescription par pathologies (diabète de type 2, obésité, pathologies neuro-cardio-vasculaires (insuffisance cardiaque, maladies coronariennes, accidents vasculaires cérébraux), hypertension artérielle, broncho-pneumopathie chronique obstructive, cancers.
Le Cancer est la maladie du 21e siècle. Depuis le milieu des années 2000, cette maladie est devenue la première cause de mortalité dans le monde et en France. En 2015, on estime à 385 000 le nombre de nouveaux cas cancers en France pour 150 000 décès. Les hommes restent plus souvent atteints que les femmes de maladies cancéreuses.
La prise de conscience des pouvoirs publics concernant le poids de la sédentarité comme enjeu de santé publique a permis la mise en place du dispositif « sport santé sur ordonnance » permettant aux médecins généralistes (MG) de pouvoir prescrire de l’activité physique adaptée (APA) aux patients porteurs d’une ALD. Cependant la généralisation de ce dispositif est difficile à se développer en raison de nombreux freins identifiés dans des études précédentes. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer les ressentis et les freins à la prescription d’APA chez les MG après avoir effectué une formation à la prescription. Les objectifs secondaires étaient de mettre en évidence les attentes concernant la mise en place d’actions sport santé et de comprendre pourquoi la somme de ces motivations n’abouti pas à un véritable maillage sport santé en France.
► Thèse pour le diplôme d’Etat de Docteur en médecine présentée et soutenue publiquement le27 septembre 2018 à Lille par le Dr Benjamin Rucar