Les bienfaits de l’activité physique pour les personnes vivant avec des affections de longue durée (SLD) sont bien établis. Cependant, les risques de l’activité physique sont moins bien documentés. La peur d’exacerber les symptômes et de provoquer des effets indésirables est un obstacle convaincant à l’activité physique dans cette population. Ce travail visait à convenir de déclarations claires à l’usage des professionnels de la santé sur les risques médicaux de l’activité physique pour les personnes vivant avec des SLD par consensus d’experts.
Alors que de nouvelles habitudes de mobilité sont susceptibles d’émerger dans le contexte de la crise sanitaire, l’enquête mobilité des personnes permet de dégager les situations et les profils favorables à l’adoption des modes de déplacement actifs, marche ou vélo. Ainsi, en 2019, 23,9 % des déplacements locaux sont effectués principalement à pied et 2,6 % à vélo. La marche est aussi souvent combinée à d’autres modes de transport, notamment aux transports en commun et à la voiture. Elle est surtout pratiquée par les femmes, les jeunes et les personnes âgées tandis que l’usage du vélo est plus uniforme en termes d’âge mais plus masculin. Enfin, la pratique du vélo apparaît plus sensible aux saisons et au relief que la marche; elle est également plus importante dans les communes dotées d’infrastructures cyclables.
Les bienfaits de l’activité physique (AP) sur la santé ne sont plus à démontrer ! L’AP est recommandée pour tous, et en particulier pour les patients atteints de maladies chroniques. La HAS propose un guide et des référentiels pour aider les médecins à prescrire une activité physique à leurs patients.