L’accident vasculaire cérébral (AVC) est dû à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau.
- Dans plus de 8 cas sur 10, l’AVC est dû à un caillot (sang coagulé) qui bouche une artère à destination du cerveau ou à l’intérieur du cerveau. Celle-ci ne peut alors plus approvisionner le cerveau en oxygène et en sucre, qui sont ses aliments principaux : c’est un infarctus cérébral.
- Plus rarement, l’arrêt de la circulation est dû à la rupture d’une artère à l’intérieur du cerveau : c’est une hémorragie cérébrale.
La gravité dépend de la localisation et de l’étendue des zones cérébrales touchées. Les conséquences sont, en général, immédiates et se traduisent par une faiblesse d’un membre ou des deux membres du même côté (hémiplégie) ou par une perte de la parole (aphasie) ou de vision. Environ 500 000 personnes sont atteintes d’AVC en France, avec 130 000 nou veaux cas par an. Le risque de nouvel AVC est élevé (30 à 40 % dans un délai de 5 ans).
Guide ALD, octobre 2007, 8 pages.