Un travail réalisé par 20 enfants et jeunes de 12 à 18 ans, au cours de 6 jours de délibérations.
Afin de recueillir la parole des premiers concernés, 20 enfants et jeunes âgés de 12 à 18 ans, tirés au sort, ont travaillé pendant deux séquences délibératives du 14 au 17 avril 2025 puis du 22 au 23 mai 2025 pour nourrir les réflexions de la commission Affaires sociales et santé du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
L’activité physique adaptée est aussi efficace que les antidépresseurs et la psychothérapie dans les dépressions légères à modérée. Elle permet également de prévenir certains troubles psychiques et d’améliorer la santé mentale.
Ainsi, votre médecin pourra vous proposer une prescription d’activité physique et diminuer la prescription médicamenteuse en fonction de votre évolution.
L’éco-anxiété, définie par les chercheurs comme une détresse psychologique (mal-être) découlant des inquiétudes face à la crise environnementale, est un sujet de préoccupation exponentielle pour les populations mondiales. Les médias et la recherche s’en font l’écho, sans que l’on en connaisse précisément l’impact sur la population française. D’où la nécessité d’en établir l’état des lieux de façon objectivée. C’est l’une des ambitions de ce travail, première étude réalisée en France à partir d’un échantillon représentatif (de 15 à 64 ans concernant par extrapolation 42 millions de Français). En complément, ce travail a permis d’améliorer l’approche de mesure de l’éco-anxiété, fondée sur un concept solide et un outil diagnostic construit scientifiquement, et de proposer un étalonnage original de catégories d’intensité croissante. Il permet de comprendre que l’éco-anxiété est un continuum avec des scores et des symptômes progressifs, révélant trois catégories générales d’éco-anxieux au sein de la population française…
Sutter, P.-E., Chamberlin S. & Messmer L. (2025). Éco-anxiété en France (étude 2025). ADEME. 86 pages.
Cette thèse décrit les pratiques de prescription d’Activité Physique Adaptée (APA) en santé mentale chez les médecins généralistes des Landes. L’objectif principal est d’analyser la fréquence de prescription d’APA, les pathologies ciblées, les raisons de non-prescription, et le niveau de formation des médecins. L’étude quantitative a impliqué 349 médecins, avec un taux de réponse de 33,6% (95 réponses complètes).
Les résultats montrent que l’APA est principalement prescrite pour les troubles de l’humeur (37%) et les troubles anxieux (35%), mais rarement pour les troubles psychotiques et neurodéveloppementaux. Les obstacles majeurs à la prescription incluent le manque d’habitude (63%), le manque de formation spécifique (47%), les incertitudes sur la disponibilité des ressources locales (48%), et le financement insuffisant (23%). Malgré une reconnaissance généralisée des bienfaits de l’APA (94% des médecins), 54% ne la prescrivent jamais et 23% rarement. La majorité des médecins disposent de dispositifs d’APA à proximité (73%), mais 95% n’ont pas reçu de formation spécifique et 71% se sentent peu compétents…
Victoire Espinasse. État des lieux de la prescription d’activité physique adaptée en santé mentale chez les médecins généralistes landais. Médecine humaine et pathologie. 2024. dumas-04757979
A tout moment, différents facteurs individuels, familiaux, professionnels communautaires et structurels peuvent compromettre la santé mentale.
L’OMS souligne que parmi les facteurs de protection et les facteurs de risque figurent les facteurs psychologiques et biologiques propres à chacun, tels que les compétences émotionnelles et la génétique.
La majorité des auteurs et des publications (Inserm, HAS, OMS) s’entendent pour énoncer la pratique régulière d’une activité physique et sportive. dans les facteurs de protection, et notamment pour les troubles anxieux et la dépression, mais aussi pour les troubles cognitifs et la prévention des rechutes dans les troubles mentaux sévères et persistants et des complications somatiques…
Dr Catherine BELLAMY FAYOLLET, Psychiatre des Hôpitaux. Médecin du Sport, membre du Comité médicosport santé du CNOSF