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Prescrire le Sport-Santé sur ordonnance : arbre décisionnel de prescription de l’APA aux patients en ALD

L’arbre décisionnel de la prescription de l’activité physique sur ordonnance.
Améliorer la connaissance de la problématique Sport-Santé et concevoir les stratégies d’interventions territoriales en Prévention primaire, secondaire et tertiaire, enjeu identifié de santé publique.

Un diaporama proposé par le Docteur Patrick Bacquaert, médecin coordonnateur de l’IRBMS, 38 pages.
Sous l’égide du COPIL « Mieux prescrire l’activité physique adaptée sur ordonnance » by IRBMS, présidé par le Professeur J.-P. Francke.

Rapport de la mission interministérielle Sport Santé «DELANDRE»

Rapport de la mission interministérielle Sport Santé «DELANDRE»

Face aux enjeux de santé publique liés aux conséquences de l’épidémie d’inactivité physique et de sédentarité qui touche l’ensemble de la population, il est essentiel que les pouvoirs publics prennent véritablement conscience de la gravité de la situation qui met en danger notre modèle sanitaire et social.

Des mesures législatives et financières fortes sont donc urgemment nécessaires.
Il existe malgré tout dans de très nombreux territoires une véritable dynamique autour de l’activité physique et sportive. Il apparaît donc indispensable d’aider à fédérer tous les acteurs institutionnels, de la santé, du sport, de l’éducation et du monde du travail.

La première démarche du groupe d’experts de la Mission Delandre a été, face à la diversité de certaines définitions du champ lexical du sport-santé dépendant des catégories d’acteurs (universitaires, médicaux, institutionnels, …), de proposer des définitions consensuelles et compréhensibles par tous (professionnels comme grand public).

L’objectif étant de parler dorénavant un langage commun et d’encourager la diffusion d’une culture partagée du sport-santé. Le groupe d’experts préconise que ces définitions soient, non pas imposées à tous, mais largement diffusées et utilisées dans les futures communications institutionnelles des ministères et de ses structures déconcentrées.

Mailler les réseaux sport-santé (MRSS)

Il est ainsi admis que la sédentarité et l’inactivité physique constituent des problèmes publics majeurs, qui pèsent trop lourdement sur la santé de la population française comme sur le budget de l’État. Se pose alors la question de la mise ou de la remise en mouvement des individus fragiles : comment amener des personnes qui ne bougent pas à s’engager dans une activité physique quand la simple injonction à bouger ne suffit pas à transformer les modes de vie ? Quels professionnels peuvent alors intervenir en ce sens en contrôlant la balance bénéfices/risques et en produisant des bénéfices de santé durables ? Comment toucher les individus les plus éloignés des activités physiques, ceux-là étant également les plus à risque et les plus vulnérables économiquement et socialement (Lefèvre & Raffin, 2023) ? Et, in fine, comment organiser la vie collective pour favoriser l’activité physique régulière ? C’est à une partie de ces questions que les politiques publiques françaises ont tenté de répondre depuis le début des années 2000, en mettant en place et en déployant un certain nombre d’instruments d’action publique (Lascoumes & Le Galès, 2004) sur le territoire…

Rapport de recherche, Clément Perrier et Claire Perrin, 92 pages.

Activités physiques et sédentarité dans la population en France – Septembre 2024

Activités physiques et sédentarité dans la population en France – Septembre 2024

L’activité physique (AP) est un facteur de protection de nombreuses maladies non transmissibles comme les maladies cardiovasculaires, métaboliques, ostéoarticulaires, la dépression ou certains cancers. Elle est recommandée pour maintenir ou améliorer la santé physique et mentale à tous les âges de la vie et a un impact positif avec l’avancée en âge, sur la prévention des chutes, du déclin fonctionnel et des maladies neurodégénératives (Alzheimer). Elle est même reconnue aujourd’hui comme une thérapeutique non médicamenteuse à part entière pour de nombreuses pathologies. La sédentarité est un facteur de risque distinct, influant sur les mêmes pathologies et la mortalité toutes causes. Les personnes ayant une AP insuffisante ont un risque de décès (toutes causes) majoré de 20 à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives. Le manque d’AP est ainsi responsable de 4 à 5 millions de décès dans le monde chaque année (OMS, 2020). En France, le coût social du manque d’AP est estimé à 140 milliards d’euros par an, correspondant à plus de 38 000 décès et 62 000 pathologies causées chaque année (France stratégie, 2022).

Il est donc recommandé, pour la santé, de pratiquer des AP régulières et de limiter autant que possible la sédentarité. En termes de santé publique, il convient de mesurer et de surveiller régulièrement ces comportements, afin de connaître précisément le niveau, la nature et les déterminants de l’AP et de la sédentarité, pour pouvoir agir au plus près des besoins des différents groupes de populations.