Cet amendement propose d’une part de concrétiser la notion préventive de la prescription du sport en élargissant la prescription du sport santé à des personnes présentant des facteurs de risques ou étant déjà atteints d’une maladie chronique ( telles que HTA, obésité avec IMC supérieur ou égal à 30, maladie infectieuse due à un coronavirus. ). Il est également important que cette ouverture puisse inclure la santé mentale, avec une attention particulière pour les personnes souffrant de dépression.
Ce décret prévoit le remboursement de bilans d’activité physique adaptée à hauteur de 180 euros par patient et par an. Ils ont pour objectifs d’évaluer les indicateurs fonctionnels et motivationnels de l’activité physique, qui donneront lieu à l’élaboration d’un projet d’activité physique adaptée.
L’Activité Physique Adaptée est reconnue comme une thérapeutique non médicamenteuse par la Haute Autorité de Santé depuis 2011 et s’intègre dans les soins oncologiques de support.
Depuis cette date, il est donc possible de prescrire une Activité Physique Adaptée à la pathologie en ALD et notamment au cancer, dans le cadre du parcours de soin.
Dans le sport, l’inclusion sociale peut notamment se traduire, pour tout un chacun, par la possibilité d’accéder et de pratiquer l’activité physique et sportive de son choix et de l’appréhender au niveau de son choix (du sport amateur au sport de haut niveau).
Aussi, pour le ministère chargé des Sports, l’enjeu principal a tout naturellement été de créer, d’une part, les conditions qui permettront aux pratiquants en situation de handicap de compter de façon proportionnée parmi les trois millions de sportifs pratiquants supplémentaires d’ici 2024 et de permettre, d’autre part, aux sportifs de haut niveau des disciplines paralympiques de contribuer à l’objectif d’une équipe de France olympique et paralympique plus performante.
La stratégie nationale sport et handicaps a pour objectif de répondre à ces ambitions.