La chute chez les seniors constitue un problème de santé publique. Citée comme la seconde cause de décès accidentel dans le monde, elle concerne un tiers des Français de plus de 65 ans. Les séquelles physiques et fonctionnelles qui en résultent, les conséquences psychosociales nuisibles pour la qualité de la vie, la perte d’autonomie et son coût de prise en charge justifient l’attention qui lui est actuellement portée.22
C’est un phénomène naturel. En effet, tout au long de la vie, notre corps évolue et de nouveaux besoins apparaissent auxquels il est nécessaire de répondre. C’est pourquoi, les régimes de retraite et l’Inpes, en partenariat, ont conçu ce guide.
Il s’inscrit dans la mission de prévention et de promotion de la santé de ces institutions qui vous conseillent et vous accompagnent pour bien vieillir et préserver votre autonomie. En s’appuyant sur l’expertise de conseillers scientifiques, ce guide prend ainsi en compte les dimensions physiologiques, psychologiques et sociales de toutes les évolutions liées à l’avancée en âge.
Depuis quelques années, l’éducation thérapeutique est devenue un élément central de la prise en charge des patients au cours d’une réadaptation cardiaque.
Un centre de remise en forme est « un établissement ou espace, comprenant généralement des matériels, équipements et installations d’entraînement mis à la disposition du public, où sont pratiquées des activités physiques et/ou sportives et/ou de loisirs, collectives ou individuelles, principalement en intérieur, visant l’entretien et/ou l’amélioration de la condition physique et/ou le bien-être. »
Sont concernés les établissements de remise en forme qui proposent, soit des activités encadrées par du personnel qualifié, soit la mise à disposition de matériel, soit les deux.
La Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, et l’Agence Régionale de Santé ont été missionnées pour la mise en œuvre opérationnelle de mesures visant à promouvoir et à développer la pratique d’activités physiques et sportives en région. L’instruction interministérielle du 24 décembre 2012 demande ainsi la mise en place d’un plan régional « Sport, Santé, Bien-être », dont l’objectif est d’accroître le recours aux APS comme thérapeutique non médicamenteuse, et de développer la recommandation des APS par les médecins et les autres professionnels de santé, dans un but de préservation du « capital santé » de chacune et de chacun.
Ce plan d’actions concernera plus particulièrement les publics dits « à besoins particuliers » : les personnes handicapées, les personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes avançant en
âge…