L’activité physique (AP) est un facteur de protection de nombreuses maladies non transmissibles comme les maladies cardiovasculaires, métaboliques, ostéoarticulaires, la dépression ou certains cancers. Elle est recommandée pour maintenir ou améliorer la santé physique et mentale à tous les âges de la vie et a un impact positif avec l’avancée en âge, sur la prévention des chutes, du déclin fonctionnel et des maladies neurodégénératives (Alzheimer). Elle est même reconnue aujourd’hui comme une thérapeutique non médicamenteuse à part entière pour de nombreuses pathologies. La sédentarité est un facteur de risque distinct, influant sur les mêmes pathologies et la mortalité toutes causes. Les personnes ayant une AP insuffisante ont un risque de décès (toutes causes) majoré de 20 à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives. Le manque d’AP est ainsi responsable de 4 à 5 millions de décès dans le monde chaque année (OMS, 2020). En France, le coût social du manque d’AP est estimé à 140 milliards d’euros par an, correspondant à plus de 38 000 décès et 62 000 pathologies causées chaque année (France stratégie, 2022).
Il est donc recommandé, pour la santé, de pratiquer des AP régulières et de limiter autant que possible la sédentarité. En termes de santé publique, il convient de mesurer et de surveiller régulièrement ces comportements, afin de connaître précisément le niveau, la nature et les déterminants de l’AP et de la sédentarité, pour pouvoir agir au plus près des besoins des différents groupes de populations.
Les 421 retours ont permis de dresser un premier panorama des initiatives locales en termes de sport-santé ainsi que des besoins et des attentes exprimés par les élus locaux dans le cadre d’une politique sport santé.
Dans cette lignée, cette analyse a permis également de proposer 10 fiches pratiques adaptées aux élus locaux.
Alors que de nouvelles habitudes de mobilité sont susceptibles d’émerger dans le contexte de la crise sanitaire, l’enquête mobilité des personnes permet de dégager les situations et les profils favorables à l’adoption des modes de déplacement actifs, marche ou vélo. Ainsi, en 2019, 23,9 % des déplacements locaux sont effectués principalement à pied et 2,6 % à vélo. La marche est aussi souvent combinée à d’autres modes de transport, notamment aux transports en commun et à la voiture. Elle est surtout pratiquée par les femmes, les jeunes et les personnes âgées tandis que l’usage du vélo est plus uniforme en termes d’âge mais plus masculin. Enfin, la pratique du vélo apparaît plus sensible aux saisons et au relief que la marche; elle est également plus importante dans les communes dotées d’infrastructures cyclables.
This Technical Document (TD) has been established to harmonize the detection and reporting of erythropoietin (EPO) and other EPO-receptor agonists (ERAs) by Laboratories when analyzed using polyacrylamide gel-electrophoretic (PAGE) Analytical Methods. Whenever other techniques are available (e.g., LC-MS), reference to the applicable TD(s) is also made.
Après avoir accueilli en 2019 la Coupe du monde féminine de football, la France sera l’hôte en 2023 de la Coupe du monde de rugby et surtout, en 2024, des jeux Olympiques et Paralympiques d’été. Ce rendez-vous hors normes est une opportunité unique dont les enjeux dépassent de loin le strict domaine sportif : au delà de la grande fête populaire, du spectacle exceptionnel, des succès de nos athlètes, ces jeux peuvent faire avancer de grandes causes nationales et influer en profondeur sur des sujets sociétaux : la santé, l’égalité des sexes, l’accompagnement du vieillissement de la population, l’éducation, la cohésion sociale, l’intégration et la citoyenneté, l’aménagement du territoire.