Des incertitudes et des désaccords sur les mécanismes physiopathologiques du PTLDS demeurent, notamment sur la persistance ou non de la bactérie à ce stade. Cette actualisation, fruit d’une co-construction, d’un effort de clarification, de synthèse entre des approches différentes dans la compréhension de cette pathologie, ne saurait lever toutes les incertitudes scientifiques.
À ce jour, la littérature scientifique n’apporte pas d’éléments de preuve robustes pour répondre à toutes les questions sur la compréhension physiopathologique des syndromes post-infectieux (dont le PTLDS).
De multiples hypothèses, non exclusives entre elles, sont à l’étude, notamment : une dérégulation immunitaire conduisant à une inflammation chronique et/ou à l’apparition d’auto-anticorps, la persistance du pathogène ou de fragments antigéniques, l’altération du microbiote bactérien, viral et fongique, des mécanismes de sensibilisation neurologique et/ou psychologique.
Populations concernées
Cette recommandation vise les patients atteints ou suspects d’être atteints de la borréliose de Lyme ou d’une autre maladie vectorielle à tiques.
Professionnels concernés:
Cette recommandation de bonne pratique est destinée aux professionnels suivants :
‒ l’ensemble des professionnels de santé intervenant dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi de patients atteints ou suspects d’être atteints de la borréliose de Lyme ou d’une autre maladie vectorielle à tiques. Il s’agit principalement des médecins généralistes, des infectiologues, des pédiatres, des neurologues, des dermatologues, des rhumatologues, des cardiologues, des internistes, des ophtalmologistes, des psychologues, des psychiatres, des pédiatres, des microbiologistes, des immunologistes et des personnels infirmiers impliqués dans la prise en charge de ces personnes, mais aussi les professionnels de santé travaillant dans les CR MVT et CC MVT ;
‒ les usagers du système de santé ;
‒ les pouvoirs publics : ministère de la Santé, ARS…
Mesures de prévention des piqûres de tique à recommander lors d’une promenade en forêt, d’un séjour en zone boisée ou végétalisée (jardinage) ou d’une randonnée.
La prévention primaire repose essentiellement sur des mesures simples de protection mécanique (grade A) telles que :
‒ porter des vêtements clairs afin de mieux repérer les tiques, couvrants (protection de la tête et du cou, en particulier chez les enfants) et des chaussures fermées ;
‒ glisser les bas de pantalon dans les chaussettes, voire utiliser des guêtres ;
‒ se munir d’une paire de tire-tiques de préférence, ou à défaut d’une pince à épiler.
Il existe également des conseils pour l’aménagement des jardins (couper l’herbe courte et éviter les tas de bois) et un éventuel traitement des animaux de compagnie afin de limiter la prolifération des tiques. Lors d’une balade en forêt, se promener sur les chemins diminue aussi le risque de piqûre de tique.
Mis en place par le ministère de la Santé et l’Assurance Maladie pour renforcer la prévention pour les adultes, ce dispositif est un rendez-vous avec un professionnel de santé pour échanger sur des sujets de prévention variés afin d’obtenir des conseils personnalisés et se maintenir en bonne santé.
Grâce à ce document vous connaîtrez mieux le dispositif « Mon Bilan Prévention ».
Vous pouvez le recommander aux publics que vous accompagnez lorsque c’est pertinent.
Sources de difficultés dans le parcours de prévention et de soins voire de non-recours aux services et aux droits, les vulnérabilités (précarité, isolement, handicap, santé mentale, barrière de la langue…) nécessitent un soutien adapté.
Cette recommandation vise les patients atteints ou suspects d’être atteints de la borréliose de Lyme ou d’une autre maladie vectorielle à tiques.
Professionnels concernés
Cette recommandation de bonne pratique est destinée aux professionnels suivants :
l’ensemble des professionnels de santé intervenant dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi de patients atteints ou suspects d’être atteints de la borréliose de Lyme ou d’une autre maladie vectorielle à tiques. Il s’agit principalement des médecins généralistes, des infectiologues, des pédiatres, des neurologues, des dermatologues, des rhumatologues, des cardiologues, des internistes, des ophtalmologistes, des psychologues, des psychiatres, des pédiatres, des microbiologistes, des immunologistes et des personnels infirmiers impliqués dans la prise en charge de ces personnes, mais aussi les professionnels de santé travaillant dans les CR MVT et CC MVT ;
les usagers du système de santé ;
les pouvoirs publics : ministère de la Santé, ARS…
Fiche pratique proposée par la HAS, 103 pages (février 2025)