Si les relations entre le Sport et la Santé constituent une évidence pour la grande majorité de nos contemporains, l’air du temps vient d’apporter au débat un certain nombre de préoccupations, de sensibilités tendant à démontrer que les relations entre les termes « Sport » et « Santé » sont aujourd’hui perçues comme bien plus complexes qu’il y a encore quelques années voire même quelques mois.
Compte tenu de la multiplication des données montrant que les niveaux d’activité physique observés chez les groupes socialement défavorisés étaient souvent faibles, un important volet du projet a consisté à élaborer des recommandations en matière de promotion de l’activité physique dans ces groupes en mettant l’accent sur le rôle des environnements sains.
La présente brochure rassemble les principales conclusions de ce volet du projet et suggère – à partir d’une revue des données disponibles, de plusieurs études de cas et des politiques nationales – un certain nombre d’actions nationales et locales relatives à la mise au point d’initiatives et de politiques visant à favoriser l’activité physique chez les groupes socialement défavorisés. La nécessité d’un renforcement des bases factuelles étant admise, cette brochure recense également les lacunes dans ce domaine, que la recherche devra combler à l’avenir.
L’enquête montre quels sont les Etats membres dont les citoyens pratiquent le plus (ou le moins) d’activités physiques, mais également dans quel contexte les personnes interrogées font de l’exercice – par exemple si elles pratiquent un sport spécifique ou si elles ont des activités physiques plus informelles. Cette étude montre également comment les citoyens de l’UE perçoivent les possibilités de faire du sport là où ils vivent, combien de personnes ont une activité bénévole qui soutient les activités sportives dans leurs communautés, et combien de temps elles consacrent à ce bénévolat.
L’activité physique est un moyen essentiel d’améliorer la santé tant physique que mentale. Cependant, elle ne fait pas partie de la vie quotidienne d’un grand nombre de personnes, ce qui nuit beaucoup à la santé et au bien-être. Il est estimé
que le manque d’activité physique est à l’origine d’environ 600 000 décès par an dans la Région européenne de l’OMS.
Une action contre cet important facteur de risque réduirait l’incidence des maladies cardiovasculaires, du diabète non
insulinodépendant, de l’hypertension, de certains cancers, des maladies musculosquelettiques et des troubles mentaux.
En outre, l’activité physique est un moyen primordial de lutter contre l’épidémie de surpoids et d’obésité, qui représente
un nouveau problème mondial de santé publique
À ce jour, l’ensemble des auteurs s’accordent pour dire qu’il n’existe aucun consensus dans la littérature ou parmi les organismes de réglementation quant à la définition des boissons énergisantes. Néanmoins, au vu du corpus étudié, voici des pistes pour une proposition de définition globale de ces boissons.