Ce rapport de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) et du Pôle Ressources National (PRN) Sport Santé Bien-Être fait le point sur les dispositifs de prescription d’activité physique mis en place, leurs modes de fonctionnement et de financement. Aucun dispositif n’est à ce jour financé de façon pérenne alors que la santé est un droit immatériel et que l’activité physique et sportive est probablement actuellement l’un des meilleurs moyens de maintenir la santé tout au long de la vie et surtout de prévenir la plupart des maladies chroniques qui menacent notre santé, tout en augmentant la qualité de vie et la cohésion sociale.
Les DRJSCS avaient toute latitude pour formaliser leur plan régional sport santé bien être dans le respect de l’instruction interministérielle DS/DSB2/SG/DGS/DGCS/2012/434 du 24 décembre 2012 2014 constitue donc la deuxième année d’application de ce plan au niveau régional. Le présent bilan permet ainsi de tirer les premiers enseignements en termes d’appropriation de la problématique relative à la promotion des APS comme facteur de santé.
Etude réalisée par le Docteur Patrick Bacquaert pour le COPIL « Mieux prescrire l’activité physique sur ordonnance »by IRBMS présidé par le professeur Jean Paul Francke.
Le sujet de l’étude annuelle 2019 est en continuité avec les habitudes du Conseil d’Etat. Il est en effet fréquent que le Conseil d’Etat se saisisse d’une politique publique au sens large pour porter un regard juridique expert et rigoureux sur son fonctionnement, ses finalités et sa capacité à atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Avec le sport, le Conseil d’Etat a fait le choix de s’attaquer à une véritable politique publique, large et transversale, une politique « carrefour » dont les ramifications dépassent la seule pratique sportive au sens strict.