L’idée d’utiliser diverses formes d’exercice physique pour améliorer la santé est largement répandue. Bien que cette idée remonte à l’antiquité, il était peu conventionnel jusqu’à ces dernières années d’envisager l’utilisation de l’exercice physique en tant que thérapie (principale ou adjuvante) dans la prise en charge des psychopathologies. Ces deux dernières décennies, cependant, nous assistons à une explosion de l’intérêt scientifique pour cette forme d’intervention non médicamenteuse. L’objectif de cette revue de littérature narrative est de fournir un aperçu complet et mis à jour des connaissances scientifiques dans ce domaine. Dans un premier temps, nous présentons un résumé des recherches contemporaines évaluant les effets à court et à long terme de l’exercice physique sur la santé mentale. Puis nous évoquons dans la partie principale de cet article une liste de mécanismes explicatifs et de leurs soubassements neurobiologiques actuellement proposés pour rendre compte des effets favorables de l’exercice physique…
Fabien D. Legrand, Francis Chaouloff, Clément Ginoux, Gregory Ninot, Guillaume Polidori, Fabien Beaumont, Sébastien Murer, Philippe Jeandet, Antoine Pelissolo
Mental health disorders are among the leading causes of the global health-related burden, with substantial individual and societal costs.1 2 In 2019, one in eight people (970 million) worldwide were affected by a mental health disorder3 and almost one in two (44%) will experience a mental health disorder in their lifetime.4 The annual global costs of mental health disorders have been estimated at $2.5 trillion (USD), which is projected to increase to $6 trillion (USD) by 2030.5 Depression is the leading cause of mental health-related disease burden,6 while anxiety is the most prevalent mental health disorder.3 Additionally, the COVID-19 pandemic has been associated with increased rates of psychological distress, with prevalence ranging between 35% and 38% worldwide.
Singh B, Olds T, Curtis R, et al. Br J Sports Med 2023;57:1203–1209.
Les patients souffrant de troubles mentaux graves sont confrontés à une problématique sanitaire duale, celle d’une altération de leur santé physique et mentale, deux composantes pouvant être améliorées par la pratique d’une activité physique (AP) régulière…
Entretien avec Maxime Tréhout, psychiatre, praticien hospitalier, MD PhD, service de psychiatrie, centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen Normandie, Inserm U1237 PhIND / UMRS 1075 Comete.
L’activité physique comme thérapie non médicamenteuse une prescription pour tous les médecins.
► Fiche pluridisciplinaire du parcours de soins sport santé.
Un document proposé et rédigé par le Docteur Patrick Bacquaert pour le site OM2S, validé par le Comité Scientifique du COPIL by IRBMS « Mieux prescrire le sport santé ».
– Évaluation des capacités
– Les contre-indications
– Les points de vigilance
– La prescription de l’activité physique adaptée
– Prescrire un programme d’APA