Les connaissances scientifiques ont évolué depuis la publication de l’ouvrage de 2001 sur les apports nutritionnels conseillés (Afssa 2001)1. Les références relatives aux protéines et aux acides gras ont été révisées respectivement en 20072 et 20113 et n’ont donc pas eu à faire l’objet d’une nouvelle actualisation. D’autres références, relatives aux vitamines et minéraux, aux glucides et à l’approche plus globale de l’équilibre entre les macronutriments ont nécessité une mise à jour.
Ce travail d’actualisation des références nutritionnelles, mené dans un contexte d’expertise collective, avait pour objectifs :
d’identifier les types de références nutritionnelles disponibles : besoin nutritionnel moyen, références nutritionnelles pour la population, apports satisfaisants, etc. ;
de définir les références nutritionnelles à utiliser pour l’établissement des repères de consommations alimentaires de la population française. Ces valeurs concernent les vitamines et minéraux, les macronutriments énergétiques (lipides, protéines, glucides) et l’eau.
La rupture du LCA représente une des lésions les plus fréquentes et les plus graves du genou, en particulier dans le cadre de la pratique sportive. Le traitement chirurgical par plastie ligamentaire représente l’option la plus fréquente, permettant de stabiliser le genou, de prévenir l’instabilité, mais ne permettant pas d’empêcher l’évolution vers l’arthrose. C’est pourquoi les programmes de prévention ont été proposés et évalués pour plusieurs sports, et en particulier le football. Une bonne compliance et une information complète des entraîneurs sont indispensables à la réussite de ces programmes…
Source : Par les docteurs Bertrand Tamalet et Pierre Rochcongar,
Publié par Elsevier Masson pour la Société Française de Rhumatologie.
2016, Revue du rhumatisme monographies 83, p. 103–107.
La douleur est l’une des sensations les plus redoutées par les patients suivis pour un cancer. Non prise en charge, elle est destructrice pour le malade et son entourage, et entraîne avec elle des répercussions psychiques, sociales, personnelles, environnementales, cognitives…, qui diminuent l’efficacité de la prise en charge oncologique, réduisent le pronostic et demandent plus d’effort pour combattre la maladie.
Début janvier 2015, le Directeur Général de la Santé a souhaité créer un groupe de travail (GT) dénommé « Activité physique et prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques : quelles compétences pour quels patients ? Quelles formations ? ».
La chirurgie bariatrique ou chirurgie de l’obésité regroupe plusieurs techniques d’interventions au niveau de l’estomac, dont les plus courantes sont la sleeve, le by-pass et l’anneau gastrique. Elle est prescrite selon des critères stricts et s’adresse essentiellement aux personnes présentant une obésité sévère, dont l’indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 40 kg/m² ou à 35 kg/m² avec des comorbidités associées.